Stèle Jean Repaire 1939-1945 - Thiant

Adresse: 1 D40A, 59224 Thiant, France.

Spécialités: Lieu de mémoire.

Avis : Cette entreprise a 1 avis sur Google My Business.
Avis moyen: 5/5.

Emplacement de Stèle Jean Repaire 1939-1945

Stèle Jean Repaire 1939-1945 1 D40A, 59224 Thiant, France

La Stèle Jean Repaire 1939-1945 est une entreprise spécialisée dans la préservation de l'histoire et de la mémoire. Située à 1 D40A, 59224 Thiant, France, cette entreprise est un lieu important pour les passionnés d'histoire et de culture.

La Stèle Jean Repaire 1939-1945 est dédiée à la mémoire de Jean Repaire, un héros local qui a joué un rôle important pendant la Seconde Guerre mondiale. Le monument est un symbole important de la résistance et de la bravoure, et il est visité chaque année par de nombreux touristes et habitants locaux.

Si vous cherchez à en savoir plus sur la Stèle Jean Repaire 1939-1945, vous pouvez facilement trouver des informations en ligne, bien que l'entreprise n'ait pas de page web officielle. Vous pouvez également appeler l'entreprise pour plus d'informations, bien que le numéro de téléphone ne soit pas disponible.

La Stèle Jean Repaire 1939-1945 est un lieu de mémoire important, et il est recommandé de visiter le monument si vous êtes dans la région. Les visiteurs peuvent se promener dans les jardins environnants et découvrir l'histoire de Jean Repaire et de la Seconde Guerre mondiale. Le monument est également un endroit idéal pour réfléchir à l'importance de la liberté et de la résistance.

Actuellement, il y a une seule avis sur Google My Business pour la Stèle Jean Repaire 1939-1945, et la note moyenne est de 5/5. Les visiteurs ont loué l'importance historique et la beauté du monument, et beaucoup ont dit qu'ils le recommanderaient à d'autres.

Avis de Stèle Jean Repaire 1939-1945

Stèle Jean Repaire 1939-1945 - Thiant
Xtofus Magnus (Xtof-Photographie)
5/5

Né à Tours en 1921, ? vient habiter Thiant vers les années 30.
En mai 1940, il est mobilisé et affecté à la compagnie d'instruction des sous officiers à Saint Jean d'Angely.
La défaite de la France face à l'Allemagne le démobilise et il revient dans le Nord en octobre 1940.
Réfractaire aux premières mesures du travail obligatoire du Régime de Vichy, il entre dans la Résistance en 1942 sous le pseudonyme "Vincent". Successivement chef de groupe puis chef de détachement de la 5e Compagnie des Francs Tireurs et Partisans Français, il devient chef de la 20e Compagnie des F.T.P.F. grâce à la multitude d'actions qu'il mène sans hésitation (sabotages de voies ferrées, de locomotives, de ponts, d'écluses, de pylônes à haute tension, de câbles téléphoniques, de wagons, de cabines d'aiguillages) allant jusqu'à participer à l'élimination de membres de la Gestapo infiltrés dans la Résistance. Appartenant dans le même temps aux Forces Françaises combattantes sous l'autorité du Général De Gaulle, il est chargé de la protection des terrains d'atterrissage, de parachutage d'armes et de matériels. Ces incessantes activités sur les années 1943 et 1944 conduisent Jean Repaire des Hauts de France à la Belgique où il oeuvre à la désorganisation et à la paralysie des transports et mouvements ennemis.
Tout cela ne passe pas inaperçu et il échappe à une première arrestation fin mai 1944 mais pas à celle du 24 août 1944 au domicile de la famille Perrin à Valenciennes dont certains membres seront exécutés ou déportés.
Il est torturé au Lycée Watteau, siège de la Kommandantur avant d'être transféré à la prison de Loos.
Il est déporté le 1er septembre 1944 avec le dernier train en partance pour l'Allemagne, la veille de la libération de Valenciennes par les Américains ! Saxenhausen, les mines de sel de Kochendorf puis le sinistre camp de Dachau près de Munich sont les étapes successives de son long martyre de 10 mois. Il est libéré par l'armée américaine le 29 avril 1945. Il rentre au pays en août 1945.
De retour à la vie active, il consacrera son temps à venir en aide à ses camarades déportés ou à leurs veuves. Ses mérites exceptionnels lui vaudront de recevoir de nombreux titres et distinctions.
Il meurt accidentellement en décembre 1992.
N'oublions pas Robert Ségart, Charles Bride, Georges Gustin et Joseph Carlier entre autres qui ont résisté à ses côtés.
La place est inaugurée en sa mémoire à Thiant le 9 mai 1993.

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